Née en mars 2018, l’association CREMERIE a pour objet de sensibiliser tous les publics à l’Art et la Culture. Elle développe une approche transdisciplinaire, sans frontières de pratiques ou de publics, défendant les démarches artistiques en tant que vectrices de lien social, de qualité de vie, d’attractivité du territoire, et d’innovation.
Pour ce faire, elle conçoit et collabore à des événements tels que : expositions, festivals, conférences et séminaires, interventions en milieu scolaire, formations et ateliers, etc. Elle diffuse et promeut le travail d’artistes et créateurs locaux, nationaux et internationaux, produit des oeuvres ainsi que des supports de communication dédiés.
L’association CREMERIE a été créée afin de pérenniser une démarche initiée un an auparavant avec l’ouverture de l’espace du même nom dans le village du Plateau d’Assy (commune de Passy, Haute-Savoie).
Tout d’abord simple atelier d’une designer et d’un artiste, une intuition les porte à y accueillir les travaux d’autres artistes aux pratiques diverses et parfois surprenantes. Le lieu ouvre ainsi ses portes aux habitants du village et aux touristes pour des expositions, des concerts, du partage, des rencontres, de la découverte.
Cette implantation dans une ancienne crèmerie fermée depuis plus de vingt ans aurait pu sembler incongrue : un lieu dédié à l’art contemporain dans ce village mourant ? Ancienne station sanatoriale portant les stigmates d’un passé certes prospère mais depuis longtemps révolu, aux nombreuses vitrines et volets clos. Cependant c’est une évidence : la CREMERIE se situe aux pieds de l’église Notre Dame de Toute Grâce. Conçue par l’architecte Maurice Novarina, consacrée en 1950, elle est riche de nombreuses œuvres d’artistes modernes tels que Matisse, Chagall, Léger, Braque, Couturier, Rouault, Lurçat. C’est en outre la “Route de la Sculpture Contemporaine” qui mène jusqu’à ce village, bordée de pièces de Calder, Féraud, Cardenas, Gardy Artigas, Semser.
En 1950, dans sa lettre “La leçon d’Assy“, le père Marie-Alain Couturier écrit à propos de Notre Dame de Toute Grâce : “D’où vient à cette église de montagne cette universelle et subite gloire ? D’être un chef-d’œuvre ? Non, mais d’être née d’une idée juste.“
La CREMERIE s’inscrit ainsi dans une lignée d’initiatives vouées à perpétuer cette “idée juste”, cette idée selon laquelle l’art est et doit rester vivant et accessible à tous.
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